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L’homéopathie agirait par le biais de champs électromagnétiques…

La question est souvent posée : l’homéopathie a t-elle sa place dans notre arsenal thérapeutique ? Est-elle un complément à la pratique médicale et chirurgicale classique ? Les avis sont controversés, car il reste encore beaucoup à faire pour comprendre ses mécanismes d’action : en effet l’infinitésimalité, un des trois principes fondateurs de l’homéopathie, renvoie à la notion d’absence de tout principe actif au-delà de certaines dilutions…Elle pourrait agir par le biais de champs électromagnétiques. En tout cas l’homéopathie fait couler beaucoup d’encre puisque Pubmed propose plus de 5 000 publications internationales avec Homeopathy.

Définition de l’homéopathie

Définition proposée en 2009 par la Société savante d’homéopathie :

 » L’homéopathie est une méthode thérapeutique destinée à améliorer l’état de santé d’un organisme par l’administration des substances expérimentées diluées et dynamisées, utilisées comme médicaments « .
Le médicament homéopathique peut donc être défini comme une substance choisie pour soigner un malade grâce à la similitude des symptômes produits par cette substance sur un sujet sain sensible et ceux présentés par le malade.

Histoire de l’homéopathie

Hippocrate affirmait déjà que les mêmes choses qui ont causé le mal le guérissent, mais sans en tirer de loi générale.
C’est un médecin allemand, un inconditionnel d’Hippocrate, Christian, Friedrich Samuel Hahnemann ( 1755-1843) qui a découvert le principe de la similitude.
Expérimentalement il constata que le quinquina qui détruit la fièvre provoque, chez le sujet sain, les apparences de cette fièvre. Il fut l’un des précurseurs de l’expérimentation sur l’homme sain et constata qu’une substance susceptible de provoquer des symptômes chez un sujet sain peut guérir les mêmes symptômes chez un sujet malade.
Il s’en tint à cette règle d’or de tout médecin : avoir dans les maladies 2 choses en vue, être utile ou du moins ne pas nuire ( primum non nocere)

Denis Demarque, 1915-1999 médecin homéopathe bordelais, a été le créateur de l’INHF.

Principe fondamental de la thérapeutique homéopathique : le principe de la similitude.

L’homéopathie consiste à donner comme médicament au malade une substance susceptible de provoquer chez un individu sain une semblable ( homeo) souffrance ( pathos).

Le médicament homéopathique est issu d’un travail expérimental vieux de plus de 200 ans, allie :

Sur plus de 3 000 souches utilisées à ce jour pour fabriquer des médicaments homéopathiques,

La thérapeutique homéopathique initie une réaction individuelle et adaptée susceptible de moduler des systèmes de régulation de l’organisme lorsque celui-ci est déséquilibré.L’homéopathie aide tout un chacun à s’adapter aux changements et autres agressions.

L’evidence-based medicine, ou médecine basée sur les preuves, celle qui guide notre pratique parce qu’elle garantit l’accès à une thérapeutique évaluée recueille progressivement des éléments tangibles en terme d’efficacité de l’homéopathie dans certaines pathologies.

Les expérimentations les plus récentes suggèrent que c’est par le biais des champs électromagnétiques que l’homéopathie agit. En effet, le médicament homéopathique correspondrait à un signal électromagnétique, une information électromagnétique. Il a été démontré l’existence d’une forme physique de l’information transmise par le médicament homéopathique. Le Pr Luc Montagnier a repris ces travaux sur la transmission d’information par un message électromagnétique.
La recherche fondamentale explore le mode d’action du médicament homéopathique en haute dilution par l’intermédiaire d’une information électromagnétique, probablement véhiculée par l’eau.

Selon la médecine classique, seule une présence moléculaire peut avoir un effet thérapeutique, alors que l’homéopathie se situe dans le camp d’une thérapeutique informative, c’est à dire que le traitement donne une information à l’organisme. En effet au-delà d’une dilution de 9 ou 12 CH, il n’y a plus de molécule présente. Un organisme sensibilisé par la maladie, ou très sensible de nature, peut recevoir l’information du médicament homéopathique et répondre à ce message. C’est ainsi que certaines personnes moins sensibles pourraient être réfractaires aux traitements homéopathiques ( notamment en cas de prise de corticoides à forte dose, de neuroleptiques, en cas d’addictions, etc). Tout serait donc question de récepteur et de message…
Plus un sujet est sensible, donc considéré comme bon répondeur au traitement homéopathique, plus il montre des signes du médicament homéopathique, plus la dilution est élevée.

Fabrication du médicament homéopathique : dilution et dynamisation

Le médicament homéopathique s’écrit toujours en latin, dénomination internationale, qui lui permet d’être connu dans tous les pays du monde sous le même terme.

Pour qu’il soit efficace, le médicament homéopathique doit subir 2 étapes :

Les diverses formes du médicament homéopathique 

Les médicaments homéopathiques se présentent sous forme de :

Les spécialités peuvent avoir des formes diverses : sirops, suppositoires, comprimés, ampoules injectables ;

La prise est simple : à sucer pour les formes granules et globules et à mettre dans un peu d’eau pour les gouttes.
Les bébés peuvent prendre le traitement fondu dans un peu d’eau ou un biberon.

Caractéristiques de la thérapeutique homéopathique

La thérapeutique homéopathique n’est pas substitutive :
c’est ainsi que si des hormones thyroidiennes sont nécessaires dans les suites d’une chirurgie de la thyroide, aucun traitement homéopathique ne pourra remplir ce rôle, il faudra prendre des hormones thyroidiennes ( médecine classique).

L’homéopathie ne peut pas non plus être antagoniste :
un médicament homéopathique ne pourra pas être antibiotique, anticancéreux, antihypertenseur, etc

On peut ainsi résumer les 3 conditions d’utilisation de l’homéopathie :

Fréquence des prises du traitement homéopathique

En phase aigue, les granules sont donnés très fréquemment, environ toutes les 30 minutes
Dans les affections chroniques ou lorsque l’objectif est de traiter des symptômes quotidiens, 1 ou 2 prises par jour suffisent.
Lors de traitement de terrain , la fréquence des prises pourra être ramenée à 1 ou 2 fois par mois.

La règle fondamentale en homéopathie est d’espacer la prise des granules en fonction de l’amélioration et de suspendre le traitement lors de l’arrêt total des symptômes.
Pas de symptômes =  pas de granules..

L’homéopathie représente donc un défi pour la science et la médecine : est-ce que des substances peuvent inverser leur effet en fonction de leur concentration ? Il reste encore beaucoup à faire pour comprendre les mécanismes d’action de l’homéopathie puisque l’infinitésimalité, un des trois principes fondateurs de l’homéopathie, renvoie à la notion d’absence de tout principe actif au-delà de dilutions…Mais comme le proclame Luc Montagnier :  » Ce n’est pas parce que je ne connais pas ou que je ne comprends pas que cela n’existe pas « .

Les informations qui figurent dans cet article sont issues du livre : « La santé autrement, avec l’homéopathie pour tous, Dr Antoine Demonceaux. »

 

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